1941. Elna a 17 ans. De la Suède où elle vit, le conflit mondial résonne de loin. Ne serait-ce la présence de ces gardes-frontières, on pourrait se croire en temps de paix. Avec sa copine Vivi, elles partent à vélo travailler au grand air. Les Daisy Sisters, ce sont elles.
1980. Eivor a 39 ans et trois enfants arrivés à de mauvais moments, un emploi dans une usine sidérurgique et un nouveau compagnon.
Entre ces deux femmes -la mère, la fille- le poids universel de l'oppression, de la faiblesse d'être femme mais aussi la quête d'émancipation. Les années passent mais les situations se ressemblent.
En soignant ces beaux portraits de femmes à des époques différentes, le roi du polar Henning Mankell sonde comme à son habitude les âmes en proie aux choix, aux adaptations, aux situations imprévues, dans une société en perpétuelle mutation.
Daisy Sisters, Henning Mankell (Suède). Points. 538 pages. 8,50 €

Mark et Jenny sont britanniques. Charmés par la Dordogne, ils décident de venir y tenter leur chance, et pour cela, de changer de vie. Maison vendue outre-Manche, enfant inscrit à l'école du village périgourdin, ils achètent une vieille demeure au bord de la rivière. L'idée, c'est de la rénover et de créer des gîtes. Mais entre la carte postale des jours de soleil et la réalité du quotidien, le fossé est plus large que la rivière qui serpente au fond du jardin.


Milo a douze ans. En faisant la course à vélo avec sa tante Marguerite, il dérape et s'effondre. Et avec lui toute la famille, ses non-dits, ses mensonges, ses tensions. Tandis que l'inquiétude dévaste ses proches, une vague de fond venue des profondeurs de leurs relations s'abat sur chacun d'entre eux. Elle ne fait pas dans le détail, les ravages sont conséquents. C'est l'heure des comptes et l'addition est salée.