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Livre - Page 3

  • Carole Zalberg : "Mon outil est avant tout l'empathie"


    empathie,écriture,histoire familiale

    En écrivant A défaut d'Amérique, Carole Zalberg a entrepris un projet de grande envergure : un roman qui court sur plus d'un siècle, dans les remous et les cataclysmes de l'Histoire du XXème siècle. Dans ces turbulences, des êtres humains, des familles, des relations naissent et meurent. Sous la plume de Carole Zalberg, les événements prennent corps, les acteurs de l'Histoire ont un visage.


    Fais-moi les poches ! - Ecrire un roman qui se déroule sur plus d'un siècle, c'est un peu titanesque, ça ne fait pas un peu peur ? De quoi se nourrit cette écriture : témoignages, travail de recherche ?

    Carole Zalberg - Non, je n’ai pas été impressionnée pour la simple raison que je n’avais pas pour projet de couvrir le vingtième siècle. Comme toujours, je suis partie de quelques données et envies (la rencontre entre Adèle et Stanley, le voyage d’Adèle outre-atlantique un demi-siècle plus tard, l’envie d’explorer les effets des mouvements provoqués par les conflits, etc) et j’ai tiré sur le fil. Tout s’est imposé au fur et à mesure, y compris la construction. Bien sûr, j’ai fait quelques recherches. Juste assez pour ne pas commettre d’erreurs grossières mais pas trop : je n’aime pas que la documentation prenne le pas sur l’invention.


    FMLP - D'après vous, les traumatismes liés à l'Histoire peuvent-ils se résorber ou condamnent-ils irrémédiablement des familles ou des individus au malheur, même à travers les générations, comme peut le laisser penser le roman ?

    C. Z - Je n’ai pas de théories à ce sujet et, là encore, je me contente, de façon purement intuitive, d’imaginer des personnages et leur évolution. Mon “outil” est avant tout l’empathie. Ce que j’ai imaginé pour cette lignée de femmes, à mesure que je creusais, c’est un “mal” enkysté, ce sont des peurs métabolisées, transformées, que seul le temps - la vie qui s’écoule - permet d’évacuer.


    FMLP - Quel "rôle" joue exactement Suzan dans le scénario de votre roman ? Observatrice, rabat-joie, rattrapeuse de temps perdu... ?

    C. Z - Je crois que Suzan est tout cela à la fois. Elle rêve d’offrir à son père un dernier bonheur, est dépassée par ce qu’elle provoque et confrontée à ses propres limites et renoncements.


    FMLP - Et en ce moment, vous écrivez ?

    C. Z - Je suis davantage dans une phase de réécriture et de “mijotage” que d’écriture à proprement parler. J’ai retravaillé, pour le festival Livres à vous de Voiron, un roman inédit, “Entre autres” que les éditions Jérôme Millon publieront en tirage limité (c’est-à-dire confidentiel), relu les épreuves de Feu pour feu, mon roman à paraître en janvier chez Actes Sud, et je couve un prochain projet dont je ne peux encore parler mais qui me porte déjà alors même que je n’en ai pas écrit une ligne.


    Carole Zalberg est aussi l'auteure, entre autres, de La mère horizontale ; Et qu'on m'emporte, Albin Michel. Et en littérature jeunesse : Le jour où Lania est partie, Nathan ; Je suis un arbre, Actes Sud junior ; J'aime pas dire bonjour, Grasset jeunesse.
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  • Invitation à un assassinat, Carmen Posadas

    policier, agatha christie, voilier, espagneOlivia est une femme de caractère. Elle aime inviter les gens qui l'entourent à célébrer les événements marquants de sa vie : ses mariages, son divorce et même son assassinat. Parce que voilà, quand on est une teigne, on se fait des ennemis, et on augmente donc sans coup férir le nombre de candidats à l'homicide. C'est bien le pari d'Olivia, qui invite sur le voilier de son ex-mari, au large des Baléares, des personnages-clés de sa vie, sans lien apparent : sa soeur, son amant, son gynécologue, une jeune top-model à qui elle avait ravi un fiancé. Lequel, parmi eux, aura le cran de passer à l'acte, d'enfin se débarrasser d'elle ? 

    Carmen Posadas reprend tous les motifs du roman policier classique, avec de nombreuses références à Agatha Christie, au personnage de Sherlock Holmes, ou encore à Daphné du Maurier. Les ingrédients sont rassemblés : le huis-clos, les mobiles, les jalousies. S'y rajoutent un humour féroce et un cynisme délicieux, et l'audace d'avoir inversé les rôles, car ici, c'est la victime qui tient toutes les ficelles.

    Invitation à un assassinat, Carmen Posadas (Espagne). Points. 369 pages.

    7, 60 €.

    Catégories : Livre 0 commentaire
  • Les Morues, Titiou Lecoq

    9782253166801-T.jpgFoutraque. Bordélique. Savoureux. Comment trouver l'adjectif idéal pour qualifier ce roman étonnant ? Entre Bridget Jones et John Le Carré (pour les préoccupations de filles et l'espionnage), le pamphlet critique de la société et la publicité pour apple, les tergiversations amoureuses et le "no future" ... Il y a un un peu de tout dans Les Morues. Parce qu'un groupe de copines trentenaires qui boivent des vodkas accoudées au même bar toute l'année, ça recèle forcément des vies, des passages compliqués, des aspirations contradictoires, des prises de conscience, des prises de bec, des certitudes ébranlées. Sur ce point, la palme revient à Ema, en apparence très à même de distribuer les bons et les mauvais points. Les bons d'un côté et les mauvais d'un autre. Charlotte, son amie d'enfance était passée du côté obscur en projetant d'épouser "Tout-mou". Alors quand Ema apprend le suicide de cette amie, elle enrage de ne pas avoir les clés pour comprendre son geste. Qu'à cela ne tienne, elle va essayer de résoudre le mystère, quitte à utiliser des méthodes originales et fantasques, qui vont la mener vers des territoires inconnus pour elle, où les partenariats public-privé dans la gestion des musées jouent un rôle diabolique. Vous me suivez ? Plus compliqué qu'il n'apparaît de prime abord, non ?

    Bref, sous une apparente simplicité, Les Morues n'est pas qu'un "roman de filles". On rit. On s'interroge. On doute. On compatit. Titiou Lecoq nous fait naviguer du grave au léger sans vergogne, en parvenant miraculeusement à trouver l'équilibre. Etonnant.

    Les Morues, Titiou Lecoq (France). Le livre de poche. 408 pages. 7, 10 €

    Titiou Lecoq nous explique comment elle a réussi à maintenir un équilibre dans son roman très polymorphe : passionnant !

     

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  • Titiou Lecoq : "les défauts du roman sont aussi les miens"

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    Titiou Lecoq a réussi un objectif risqué en écrivant Les Morues : mélanger les genres, quitte à se retrouver dans la catégorie inconfortable des "inclassables". Car elle sait nous faire rire, réfléchir, palpiter, compatir, railler. Elle nous explique ici comment elle est parvenue à trouver un équilibre narratif pour aboutir à ce roman savoureux.


    Fais-moi les poches - Une idée de roman pareille, Titiou Lecoq, avec autant de rebondissements, de personnages très  caractérisés, dites-nous tout : comment ça germe ?

     

    Titiou Lecoq - Je suis partie des personnages. Dès le début, j'avais une idée assez précise d'Ema et de Fred. J'avais même des bouts de dialogue, des répliques. Donc leur façon de parler, d'être m'est venue spontanément. Après la question c'était : j'en fais quoi. J'ai été très méthodique. J'ai lu pas mal de manuels de scénarios pour savoir par quel bout prendre le truc. Il fallait que je réponde à des questions précises : quels sont leurs rapports, comment ils se sont connus, où est-ce que chacun en est dans sa vie au début de l'histoire, où est-ce que chacun arrive, quelle évolution intérieure et extérieure ils vont suivre etc. J'ai essayé de suivre une intrigue classique découpée en trois actes avec des conflits pour chacun des protagonistes et un climax.  Avant Les Morues, à la fac, j'avais écrit un premier roman monstrueusement long, avec des passages de bravoure, des idées géniales. Et puis en finissant de l'écrire, je m'étais rendue compte que j'avais oublié un truc : l'histoire. Je n'avais pas d'histoire. Pas d'intrigue principale, pas d'intrigue secondaire. Au final, j'avais écrit une suite de scènes plus ou moins réussies avec des gens qui buvaient du café et fumaient des clopes en discutant. 
    Donc là, j'ai été assez scolaire. Je me suis dit : cette fois, je vais apprendre comment on raconte une histoire, quels sont les mécanismes narratifs. Ensuite, évidemment, pendant l'écriture, je me suis éloignée de "leçons de scénario" mais j'ai pu m'en éloigner en sachant ce que je faisais. J'avais envie que ce roman se lise d'une traite. C'est aussi pour ça que j'ai choisi une intrigue policière comme trame principale parce que c'est un genre très formateur qui oblige à réfléchir à la manière dont on structure son histoire. 
     
    FMLP - Diriez-vous que votre roman vous ressemble ?
    T. L - J'aime beaucoup cette question. Je la trouve nettement plus pertinente que "est-ce qu'Ema vous ressemble ? Est-ce que c'est autobiographique ?" Donc j'imagine que oui. Je suis assez d'accord avec les théories littéraires qui présentent l'auteur comme une conscience du monde, une intention en acte. La vision du monde qui se dégage des Morues, c'est forcément moi. Les obsessions des personnages aussi. Un certain mode de vie sans doute également. Et les défauts du roman sont aussi les miens. 
     
    FMLP - Quel a été votre secret pour ne jamais verser vers un genre précis tout en flirtant avec l'intrigue policière, la critique sociale, le roman de filles... ?
    T. L - Pas de secret à part faire attention à maintenir un équilibre à chaque fois entre les genres. Pas un équilibre artificiel. Il suffisait que je suive la vie de mes personnages telle qu'elle était. La journée, on est au travail, avec les problèmes qu'on peut y avoir, le soir on est avec ses amis, ou seul, ou en couple. Et essayer d'alterner tout ça c'est difficile dans la vie. Il fallait retranscrire cette difficulté. Et puis au milieu, Fred et Ema devaient trouver du temps pour enquêter (souvent pendant leur journée de boulot évidemment). Mais c'était bizarre parce qu'en même temps, ma volonté de mélanger les genres (simplement parce que la vie est comme ça, je n'ai rien inventé, Victor Hugo l'a très bien expliqué pendant la bataille des Anciens et des Modernes au sujet de Hernani) je savais que c'était ce qui allait poser problèmes à des éditeurs. En France, l'édition fonctionne beaucoup par collection. Un polar c'est la collection noire, un roman plus classique/ générationnel c'est la blanche, un truc qui parle des femmes c'est la série girly. 
    J'ai même eu un éditeur qui acceptait de publier le roman si je le réécrivais entièrement en choisissant un genre précis. Alors que mon idée de base était exactement l'inverse. 
    Et puis, même à la sortie, il y a eu des lecteurs qui étaient troublés par ce mélange. 
     
    FMLP - L'humour c'est important pour vous dans l'écriture ? Souhaitez-vous faire rire vos lecteurs, les faire rêver, réfléchir ?
    T. L - Oui. L'humour c'est important pour moi dans l'écriture. Même dans les articles que je peux faire parce que je pense que c'est aux auteurs d'aller vers les lecteurs et pas forcément l'inverse. Quand on veut parler de sujet pas sexy comme la Révision Générale des Politiques Publiques, ça passe mieux en y ajoutant des blagues. C'est plus pédagogue. 
    Après, dans ma vie en général, même au milieu des pires catastrophes, mes amis et moi, on a tendance à faire des blagues. Sinon ce serait invivable. Je crois que c'est Chesterton qui disait "la vie est une chose trop importante pour être prise au sérieux". 
     
    FMLP - La sortie en poche de votre roman, est-ce aussi un moment clé ?
    T. L - Quand j'ai appris que le Livre de Poche achetait les droits des Morues, j'étais très contente parce, pour des raisons financières évidentes, c'est dans cette collection que j'ai lu le plus de romans. Mais ça restait assez abstrait. Mais depuis la parution du poche, c'est marrant parce que je découvre à quel point ça donne une deuxième vie à un livre, une nouvelle exposition. Ca va faire deux ans que les Morues sont parues et je me retrouve de nouveau à recevoir des messages de lecteurs (ou des demandes de blogs ;) 
     
    FMLP - Et en ce moment vous écrivez quoi ?
    T. L - Je galère comme une damnée sur un deuxième roman mais je vais en venir à bout. (Autopersuasion.) Mon éditrice m'avait prévenue que le deuxième c'était le plus douloureux à faire. Elle avait raison. Surtout quand le premier a bien marché. Il y a une pression ridicule qu'on se met involontairement. Donc niveau parution, il est prévu pour septembre 2014. Et j'ai aussi un autre livre en cours, qui est une adaptation de mon blog (Girls and geeks) qui devrait paraître vers janvier prochain.  
    Catégories : Livre, Rencontres 0 commentaire
  • Sukkwan Island, David Vann

    41N-uaR+yoL.jpgAu début, ça démarre bien. Une version d'Into the wild façon père divorcé en recherche de contact avec son fils. On redémarre à zéro. Adieu la vie de dentiste, bonjour les grands espaces, la solitude, les ravitaillements par avion, les ours, les élans, la pêche au saumon, les réserves pour l'hiver, le bois à scier. L'authentique, l'essence de la relation. Mais il y a quand même un peu de Psychose dans tout ça. Car on se doute petit à petit qu'un truc pas net se trame et que quand ça va péter il n'y aura personne sur cette île perdue de l'Alaska pour entendre les cris. Sournoisement, la tension monte. Et tout éclate bien avant qu'on en ait eu conscience.

    Alors là, d'un coup, la vie au grand air n'est plus le sujet principal. La tension psychologique, palpable, laisse place à des scènes d'horreur, où tout contrôle échappe aux personnages.

    Chez David Vann, vivre en contact direct avec la nature n'exempte de rien, et certainement pas des plus odieux face-à-face avec soi-même.

    Sukkwan Island, David Vann (Etats-Unis). Folio. 240 pages. 6, 50 €

    Catégories : Livre 3 commentaires
  • Dieu surfe au pays basque, Harold Cobert

    41nX+gy-w1L.jpg"Ma femme"... L'expression peut sembler un peu distante, surannée presque. Dans ce roman, le narrateur n'évoque sa compagne qu'à travers ces mots-là. Pas de prénom. Et pourtant, la proximité entre les deux êtres se révèle de plus en plus ténue au cours de la lecture.

    Il est ici question d'une banale rencontre de vacances. Suivra une banale relation amoureuse. Un banal mariage. Un banal désir d'enfant. Et un banal accident de la vie. Car les deux personnages ne vivent rien d'extraordinaire, comme le corps médical le leur rappelle sans le moindre tact. Perdre un enfant à naître est en effet -statistiquement- courant. Donner corps aux chiffres relève d'une toute autre dimension. Cela revient à perdre un espoir naissant, palpable, vital. Un cataclysme difficile à partager, à comprendre. Etre l'ex-futur père une place difficile, aussi.

    Harold Cobert occupe avec ce roman une place laissée vide jusque là. Celle du témoin, du messager masculin d'une souffrance féminine ancestrale. Celle du porte-parole d'un sujet douloureux complètement passé sous silence. Avec pudeur. Avec brio.

    Dieu surfe au pays basque, Harold Cobert (France). Le livre de poche. 168 pages.

    6, 10 €.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur ses choix d'écriture, ses motivations, ses projets, lisez l'entretien avec Harold Cobert.

    Catégories : Livre 4 commentaires
  • Harold Cobert : écrire sur des sujets peu abordés : une obsession

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    Avec Dieu surfe au pays basque, Harold Cobert n'essaie pas de nous vendre un roman de vacances sur fond de crème solaire. Il s'attaque à un sujet difficile et peu traité : le traumatisme de la perte de l'enfant à naître. Objectif ambitieux et pari réussi pour Harold Cobert.

    Fais-moi les poches - Harold Cobert, en écrivant ce roman, aviez-vous bien conscience d'entrer sur un territoire vierge, un sujet peu ou pas abordé, a fortiori par des hommes, le thème de la fausse-couche ?

    Harold CobertOui, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu envie d’écrire ce roman. Traiter d’une manière romanesque des sujets pas ou peu traités est chez moi une obsession, une ligne directrice qui se dégage de mes romans aux sujets en apparence si éloignés les uns des autres. La « génération sacrifiée » née dans la première moitié des années 70 (Le Reniement de Patrick Treboc), les SDF que l’on ne veut ni voir ni entendre (Un hiver avec Baudelaire), Mirabeau que l’Histoire et les historiens ont injustement bâillonné par l’oubli (L’Entrevue de Saint-Cloud), et ici, dans Dieu surfe au Pays basque, le père en devenir dont la construction est interrompue par la fausse-couche de sa femme et la perte de l’enfant à naître. J’aime mettre en lumière les zones d’ombre et donner la parole aux silences.

    FMLP- Quel genre de retours de lecteurs et lectrices avez-vous reçu après la publication de ce roman ?

    H.CDes retours bouleversants de femmes et d’hommes qui ont été confrontés à cette expérience malheureuse. Très récemment, une femme m’a écrit pour me dire que, suite à lecture de ce livre, son mari lui a parlé pour la première fois de ce qu’il avait ressenti lors d’une fausse-couche qu’elle avait faite par le passé. Ce roman a débâillonné son silence. Rien que pour eux, j’ai eu raison d’écrire cette histoire.

    FMLP- Pourquoi avoir choisi de ne pas nommer la femme du narrateur, de seulement utiliser l'expression "ma femme" pour l'évoquer ?

    H.CPour la même raison que le narrateur n’est jamais nommé : pour que, malgré la précisions des détails et les spécificités de cette histoire, chacun puisse investir l’un ou l’autre des deux personnages et trouver ainsi des échos qui résonnent avec sa propre vie.

    FMLP- Plusieurs références aux croyances religieuses se devinent dans le roman, entre refuge et capitulation... Et puis finalement Dieu apparaît dans le titre. Quel rôle joue-t-il exactement dans ce roman, dans cette trame ?

    H.CIl joue le rôle de Judas : de celui qui, quand on a vraiment besoin de lui, nous abandonne et nous laisse face au plus insupportable des silences. Mais Dieu, s’il existe, a fait l’homme libre, et a donc renoncé à toute ingérence dans son destin…

    FMLP- Et en ce moment, vous écrivez ?

    H.CBeaucoup ! J’ai trois scénarios de films et téléfilms en développement chez trois producteurs différents, un roman en chantier pour la très belle collection « Miroir » d’Amanda Sthers chez Plon, un autre roman en écriture, une série de six documentaires pour Arte, et d’autres projets dont j’attends confirmation ou infirmation… Bref, je n’ai pas le temps d’avoir des fourmis dans les doigts pour cause d’inactivité !!!

    Photo : © DAVID IGNASZEWSKI / KOBOY

    Harold Cobert est également l'auteur de Au nom du père, du fils et du rock'n roll ; L'entrevue de Saint-Cloud (Héloïse d'Ormesson) ;  Petite éloge du charme (Françoise Bourin), Un hiver avec Baudelaire ; Le rendez-vous manqué de Marie-Antoinette (Livre de poche) ; Le reniement de Patrick Treboc (Lattès)

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