Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le monde à l'endroit, Ron Rash

51UMnhRzlPL._.jpg

Etre jeune et subir les saisons et la culture délicate du tabac, en compagnie d'un père irascible, Travis le supporte de moins en moins bien. Quand il tombe sur quelques plants de cannabis à maturité en longeant la rivière lors d'une quête à la truite, il se dit qu'il suffirait de les ramasser et de les revendre, pour arrondir ses fins de mois ni vu ni connu. Sauf que les redoutables Toomey père et fils, qui ont quelques mois plus tôt semé les graines des psychotropes en puissance, ne l'entendent pas de cette oreille. La vengeance risquait d'être terrible. Pas de déception, elle le sera : les Toomey savent repérer le talon d'Achille de leurs ennemis...

Heureusement, Travis fait la connaissance de Leonard, zonard érudit et dealer vivant dans un mobil-home en compagnie d'une faune humaine un peu disparate. Leonard, l'ancien prof mis sur la touche, le père déclassé, le mari rejeté. Il connaît un paquet de choses sur la guerre de Sécession et ses épisodes sanglants, qui fascinent Travis. Un nouvel élan va naître de cette rencontre, en Travis comme en Leonard. La question est bien sûr : pour combien de temps ?

Le monde à l'endroit, c'est une oscillation permanente entre la tentation du conte de fées et le principe de réalité. Reste à savoir lequel des deux aura le dernier mot.

Le monde à l'endroit, Ron Rash (Etats-Unis). Points. 320 pages. 7, 20 €

Grands espaces, Etats-Unis, violence... Si Le monde à l'endroit vous parle, vous aimerez peut-être A Suspicious River, de Laura Kasischke, ou Sukkwan Island, de David Vann.

Catégories : Littérature Américaine 1 commentaire

Commentaires

  • Très tentant. Ce sera mon prochain Ron Rash, tout de suite après "Le Chant de la Tamassee".
    J'aime beaucoup ton blogue, découvert récemment.
    J'y reviendrai souvent!

Les commentaires sont fermés.