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  • Cette main qui a pris la mienne, Maggie O'Farrell

    irlande, londres, soho, secret, histoire familiale, mort, journalisme, maternité, bébé

    Ce roman est à classer dans la catégorie des livres qu'on repose les yeux dans le vague, stupéfait aussi bien par l'histoire qu'ils nous racontent que par le talent de l'auteur à le faire. Un pavé qu'on se hâte de retrouver.

    Deux destins nous sont contés, en parallèle, mais sans point -apparent- de convergence.

    Celui de Lexie, qui au gré d'une rencontre va partir à l'assaut de la capitale anglaise et découvrir l'univers du journalisme dans les années 60. Elle va apprendre sur le tas le métier de critique artistique dans le journal Elsewhere, en même temps que la vie d'une femme libérée, ayant quitté la campagne asphyxiante pour les possibilités d'une ville bouillonnante, d'un Soho excitant.

    Celui d'Elina, jeune maman londonienne d'origine finlandaise, qui essaie de se remettre tant bien que mal d'une césarienne traumatisante, de nos jours. La jeune femme découvre avec stupeur la difficulté de la vie juste après une naissance, période pendant laquelle les douleurs physiques liées aux cicatrices, à l'allaitement, le disputent au manque de sommeil, à la reconstruction des relations au sein du couple pour venir s'éclater sur l'évidence d'un attachement viscéral à son enfant.

    Bien sûr, dès le début du roman, on pressent qu'un lien doit nécessairement exister entre les deux femmes, les deux époques, sans percevoir le moins du monde de que ordre il peut bien être.

    Ce roman est prenant comme peuvent se révéler les grandes sagas familiales, presque obsédant dans la recherche de la logique narrative qui va finir par nous sauter au visage, violemment, à quelques pages de la fin. Ces pages où on va enfin découvrir le lien secret entre les personnages.

    Cette main qui a pris la mienne, Maggie O'Farrell (Irlande / Grande-Bretagne). 10 / 18.  403 pages. 8, 40 €

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    Catégories : Littérature Britannique 0 commentaire