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De là, on voit la mer, Philippe Besson

Italie, couple, écritureRevoilà Philippe Besson avec son style elliptique, tranchant et "durassien". Alors qu'on l'avait suivi jusqu'à Los Angeles dans Une bonne raison de se tuer, il nous propose ici des aller-retours entre Paris et Livourne, en Italie. Louise s'y retire pour écrire. Elle a besoin de cette distance, de cette solitude. François, son mari, l'a bien compris, depuis longtemps. Louise ne lui a jamais fait mystère de ses conditions : pour écrire, elle a besoin d'un contexte. Elle ne peut pas et ne souhaite pas transiger là-dessus. Elle ne rendra pas de compte car la nécessité de l'écriture est souveraine dans l'organisation de sa vie. 

François est donc resté à Paris. Mais cette fois-ci, une tierce personne va occuper le premier rôle. C'est Luca, un très jeune homme du village, là-bas, en Italie. François aura beau exprimer sa détresse, par les mots et par les actes, Louise est un roc et continue à imposer ses conditions, vaille que vaille.

Il est bien sûr beaucoup question de couples dans ce roman, mais par transparence, c'est la tyrannie de l'écriture qui signe sa présence.

De là, on voit la mer, Philippe Besson (France). 10/18. 192 p. 7, 10 €

L'année dernière, Philippe Besson répondait aux questions de Fais-moi les poches ! sur son roman Une bonne raison de se tuer, et sur l'écriture en général. Retrouvez cet entretien ici.

Catégories : Littérature Française 0 commentaire

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