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La vallée des poupées, Jacqueline Susann

poupées.jpgCa pourrait bien être elles, les poupées : Anne, Neely, Jennifer. Trois beautés dans le New-York de 1945. Mais en fait de poupées, il s'agit plutôt de comprimés, de petites pilules magiques. Parfois jaunes, parfois rouges, en fonction des besoins du moment : l'oubli, la ligne, le sommeil, l'adrénaline...

Nos trois grâces, qui vont avoir pour point commun d'évoluer dans le même milieu, celui du spectacle, respirent dans un vent de liberté lié aussi bien à l'époque qu'au milieu des paillettes. Les oies blanches peu expérimentées en tous domaines du début du roman, arpentent peu à peu les coulisses du show-business avec une assurance assumée. L'Amérique provinciale et conservatrice qui les a vues naître n'est plus rapidement qu'un vague souvenir.

Vedettes grâce à leur beauté et leur jeunesse, leur rapport au monde, au succès et aux hommes va avoir fort à faire pour affronter le temps qui passe. Sans parler de révolutions technologiques comme la télévision, pourvoyeuse d'une concurrence encore plus féroce et d'une date de péremption encore plus rapide.

Edité en 1966, le roman a le charme des décors américains du cinéma en noir et blanc, mais laisse une part très moderne à un cynisme décapant, avec des descriptions qui nous semblent bien contemporaines.

La vallée des poupées, Jacqueline Susann (USA). 10/18. 480 pages. 8, 80 €

Catégories : Littérature Américaine 0 commentaire

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